Japon, trépidant et surpeuplé ?
L'avantage, avec le Japan Rail Pass, c'est qu'il vous laisse une grande liberté dans le choix de sauter dans un train ou pas, pour n'importe où et quand bon vous semble. En cette fin d'après-midi nous avons décidé de reprendre la Nikko Line dans le sens du retour, mais en descendant un peu au hasard dans une des premières gares champêtres aperçues à l'aller. Ce sera Imaichi, petite bourgade endormie, qui fera l'objet de notre curiosité tranquille de visiteurs occidentaux. Pas sûr qu'Imaichi ait l'habitude d'accueillir des touristes. Elle les voit passer dans les voitures de la Nikko Line, mais à priori, il n'y a pas de raison particulière de stopper à la gare d'Imaichi.
Gros plan sur plant de riz. Jamais vu d'aussi près auparavant. Pas même en Camargue.
Mis à part l'arbre façon bonzaï, tout ceci évoque une banlieue de la middle class américaine.
Repérage sur Googlemap. "Un peu plus à l'ouest mon cher professeur ! "
Une venelle où l'on ne circule qu'à patte de velours, à pied ou à vélo. Il y en a des kilomètres comme cela dans toutes les villes y compris à Tokyo, à quelques mètres des artères les plus fréquentées.
Une petite glace avant de reprendre le prochain train pour Nikko qu'il ne faut pas rater car c'est le dernier avant la nuit. Les illustrations ne promettent pas grand chose, sinon une glace industrielle trop crémeuse, très sucrée et... surprise, cette glace n'est rien de tout cela !
Bonne nuit Imaichi, on ne pourra pas dire qu'on y a pas vu un chat. Mochi mochi ?