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Voyage au pays de l'exquise politesse

Nos repas japonais

Izakaya

Nous avons choisi un petit restaurant (Izakaya) tenu par deux dames plus très jeunes, mais on sait qu'au Japon il est courant de voir des personnes obligées de travailler  bien après l'âge requis pour partir en retraite.

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Un Izakaya parmi ceux ceux que nous priso
ns, bons et pas chers, 8 à 11 € par personne pour un repas complet si on peut se passer d'un gros steak, car la viande est servie en général avec parcimonie. Emincée, mélangée à du bouillon de légumes ou en fines tranches, elle reste chère, comme le fameux boeuf de Kobé, viande persillée très grasse servie en lamelles et crue. 

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Dans le plat en sauce ci-dessous, il y a surtout de la sauce et du riz, mais c'était dans un endroit très touristique, cher et sans charme, au pied du fameux Kiyomizu-dera, temple dont je vous reparlerai. 

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Les célèbres plats hyperréalistes en cire, d'un grand secours pour choisir un plat. Mais quelque chose me dit que les gâteaux juste en dessous sont vrais,  fignolés comme il se doit quand on est un pâtissier japonais. Celui-là a dû apprendre la pâtisserie en France. Vous me trouvez chauvine ? C'est que vous n'avez pas voyagé ou que vous avez oublié que dans certains pays, il vaut mieux éviter les desserts .

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Spaghetti en lévitation dits "du charmeur de serpent" et gâteaux japonais à base de pâte de haricot. Ils sont plus beaux que bons, un peu trop fades et bourratifs pour nous. Mais leurs couleurs,  leurs formes et leur présentation sont très attirantes. Je n'en ai hélas pas photographié à part ceux que nous avons achetés, mais vous en trouverez sûrement sur la toile. 

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Tous les desserts sont colorés en vert, pour signifier qu'ils sont parfumés au thé vert. 

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Exemple de plat complet typiquement japonais que vous pourrez déguster pour environ 7.50 €. Quand on sait qu'on vous apporte la note en même temps que le plat et que par conséquent personne ne viendra vous embêter en vous proposant une boisson (eau fraîche servie à volonté) ou un dessert, on voit qu'il est possible de se nourrir pour pas trop cher.

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Repas exemplaire de ceux que nous priserons au cours de notre voyage : prix modéré, copieux, sain, équilibré (quoique nouilles et riz...), savoureux. 

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A Tokyo, dans le quartier du marché aux poissons, comment éviter les sushis ? Et aussi déjeuner léger servi à Nikko dans un petit salon de thé tenu par une très vieille dame charmante à qui nous avons offert de la confiture importée de France dans nos valises.

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A Nikko, dans le sanctuaire du Tosho-Gu, épreuve dite du thé japonais, il fait soif et nous n'avons pas d'autre choix !
Les Japonais adorent, mais comment font-ils ? Et regardez comme ils rangent bien leurs cannettes vides sur les poubelles pleines. C'est pour cela que je les aimerai toujours, ces sacrés japonais. Même s'ils mangent des baleines et des thons rouges..

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J'ai le plaisir d'annoncer que les glaces japonaises sont excellentes : pas trop sucrées, pas écoeurantes, 
pas trop crémeuses, y compris celles des distributeurs comme ici. Et voici l'antidote du thé nippon, le jus d'acérola, rafraîchissant et très agréable.

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Le saké, présent dans toutes les boutiques à touristes de Takayama.

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Ce sera notre repas le plus cher, mais c'était succulent

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Pique-nique au temple

Aujourd'hui nous avons voulu descendre du petit tortillard qui nous emmenait de Takayama à Toyama sur une ligne de montagne surplombant les rivières poissonneuses et les villages proprets. Un paysage de maquette pour trains électriques avec gares, ponts, tunnels, écoles, vaches, chefs de gare avec sifflet et drapeau. Mais voilà, nous avons choisi un village un peu trop calme. Le seul point de vie par cette chaleur harassante était une épicerie climatisée tenue par deux petites dames plus très jeunes. Elles ont cru voir arriver des extra-terrestres, mais ce n'était que nous ! Nous avons composé un pique-nique de fortune et trouvé un peu d'ombre devant ce petit temple avant d'attraper le train suivant.

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Fugu

Le fugu se gonfle d'eau lorsqu'il se sent menacé, ce qui explique son surnom de poisson globe. Le foie et les ovaires des fugus contiennent un poison très toxique : la tétrodotoxine contre laquelle il n'existe pas d'antidote, la mort intervenant dans un délai de quatre à six heures. Cette neurotoxine paralyse les muscles et entraîne la mort par arrêt respiratoire. Le fugu ne produit pas cette toxine en milieu d'élevage. En effet, des traces en ont été trouvées dans les algues rouges. On peut isoler de cette algue une bactérie qui, cultivée, produira ce poison. Celle-ci est vraisemblablement digérée avec l'algue par les animaux, qui accumulent par la suite la tétrodotoxine. Le fugu y est lui-même résistant.

Seuls les cuisiniers disposant d'une licence accordée par l'État sont autorisés à préparer ce plat considéré comme très raffiné. Pour en retirer la toxine, il leur faut enlever notamment la peau, le foie, les intestins et les gonades. Néanmoins en 2011, 17 personnes ont été empoisonnées par le fugu au Japon, et l'une d'entre elles en est morte. En décembre 2011, les autorités ont ainsi retiré sa licence à un restaurant qui avait servi un foie de fugu à la demande du client. À partir d'octobre 2012, tous les restaurants pourront proposer du fugu, à condition qu'il ait été préparé et nettoyé par un chef agréé.

Un occidental pourra le trouver un peu fade, mais la texture particulière, la rareté du mets et le folklore lié à sa préparation font de sa dégustation un événement singulier. Il se sert en sashimi (coupé en tranches fines, on peut voir la vaisselle à travers le poisson) et en nabe. En 2012, un plat de fugu coûtait de 5 000 yens (environ cinquante euros) auprès de la chaîne Torafugu-tei, jusqu'à plusieurs dizaines de milliers de yens dans de grands restaurants.

Source Wikipédia 

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Déjeuner à Akihabara, la ville électrique. Mais comme toujours à Tokyo, les endroits les plus traditionnels et les plus modestes côtoient les endroits les plus modernes et les plus agités. 

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  • Nous avions promis à nos ados de leur faire découvrir le pays auquel ils vouent un culte sans limites. Notre blog s'adresse aux dévoreurs de mangas, aux mangeurs de sushis, aux fans de Miyasaki, et à ceux qui s'attristent de la disparition de la politesse.
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